Témoignages clients
Conseil & formation : Le CTCPA accompagne Good & Proud dans la validation et l’optimisation d’un procédé innovant de transformation locale de fruits via des micro-usines containerisées
29
Sep
Publié le : 29/09/2025
Le CTCPA a accompagné l’entreprise Good & Proud dans l’audit de leur projet sur site et une formation technique sur la transformation des fruits à Avignon. Retour avec Eric ZONTSOP, Fondateur de Good & Proud.
« En résumé, tout s’est très bien passé, avec une appréciation très positive sur les deux projets. »
Présentez-nous Good and Proud : structure, vision, valeurs, produits…
Good & Proud est une entreprise qui a pour vision de créer un réseau de transformation agroalimentaire décentralisée à travers des micro-usines conçues dans des conteneurs maritimes et implantées au plus près des bassins de production agricole. L’objectif est de proposer, notamment sur le continent africain mais aussi ailleurs dans le monde, une agro-industrie décentralisée.
Plutôt que de suivre le modèle traditionnel où les fruits sont transportés vers des usines via des coopératives, Good & Proud souhaite inverser ce schéma : c’est l’usine qui va au fruit. Ce modèle permet de répondre à plusieurs problématiques courantes en Afrique, telles que l’état des infrastructures, l’accès limité à l’électricité et à l’eau, ainsi que l’absence de routes adaptées. Ces contraintes compliquent la mise en place de chaînes de valeur durables après la récolte.
Cette situation explique qu’environ quarante pour cent des fruits et légumes récoltés en Afrique soient perdus. En rapprochant les unités de transformation des champs, dès la récolte, le producteur peut transformer ses produits rapidement, sans coûts supplémentaires ni infrastructures lourdes.
Pour concrétiser cette vision, Good & Proud conçoit et commercialise ces micro-usines conteneurisées, mais aussi les produits issus de leur transformation. Le premier produit commercialisé sera des compotes conditionnées en gourdes ou en pots, fabriquées à partir de purées de banane, mangue et ananas.
En termes de valeurs, Good & Proud est très engagé dans la transformation locale, les chaînes de production courtes, et l’équité : L’entreprise cherche à valoriser davantage le travail des petits producteurs, en améliorant la répartition des revenus pour contribuer à leurs meilleures conditions de vie. En effet, la question de la rémunération équitable des producteurs est un défi majeur, particulièrement dans les pays africains.
En résumé, Good & Proud s’appuie sur une vision innovante d’agro-industrie décentralisée, centrée sur la valorisation locale, l’équité, et la durabilité.
Dans quel contexte avez-vous fait appel au CTCPA ? Quels besoins aviez-vous ? Quels étaient vos objectifs ?
J’ai fait appel au CTCPA à deux reprises.
La première fois, c’était pour valider le process que nous avions mis en place dans notre atelier. Nous avons co-conçu le premier atelier avec un partenaire français, FermaLab, basé à Mauvezin près de Toulouse, pour miniaturiser un process industriel classique, normalement utilisé dans de très grandes usines, afin qu’il tienne dans un conteneur de 20 ou 40 pieds. L’enjeu était de garantir la continuité et la stabilité du process dans ces contraintes d’espace, notamment pour la production de purées de fruits.
Nous avons donc demandé au CTCPA un audit de notre projet : nous leur avons transmis le cahier des charges, le process établi, ainsi que la liste des fournisseurs de machines identifiées. Leur retour nous a permis d’identifier des améliorations à apporter, notamment des équipements supplémentaires nécessaires pour maintenir les rendements attendus.
Le second contexte était une formation que j’ai suivie personnellement. Étant issu du milieu de la finance, sans formation industrielle, je souhaitais me confronter directement aux équipements et comprendre concrètement les particularités du process de transformation des fruits, notamment la pasteurisation.
J’ai suivi une formation de deux jours au CTCPA d’Avignon, animée par Fabien AUPY, afin de me mettre à jour sur le plan pratique et d’approfondir mes connaissances.
Pourquoi avoir choisi le CTCPA ? Comment avez-vous connu le CTCPA ?
Je pense que c’est d’abord un effet de notoriété. Le site internet du CTCPA expliquait de manière claire et détaillée les services proposés, ce qui a aidé à se projeter.
Ensuite, dans mes échanges avec des industriels, le nom du CTCPA revenait très souvent. Cela m’a rassuré, car si de nombreux professionnels le mentionnaient, c’est que c’était un centre solide et reconnu dans le domaine.
Donc, en résumé, c’est un mélange de notoriété et de bouche-à-oreille qui m’a amené à choisir le CTCPA.
Comment s’est déroulé l’accompagnement ?
En résumé, tout s’est très bien passé, avec une appréciation très positive sur les deux projets.
Pour le premier projet, l’objectif était de passer en revue la proposition de process, d’identifier les points critiques et de proposer des axes d’amélioration. Cela a été bien réalisé. J’ai notamment travaillé avec François-Xavier CHABANEL, qui a depuis rejoint un industriel. Nous avons eu plusieurs entretiens téléphoniques et échanges de documents, ainsi qu’un livrable final. Il a également participé avec moi à des échanges, ce qui a été très utile, notamment pour challenger les fournisseurs sur certains aspects techniques des équipements, domaines où je manquais de connaissances. Son soutien a été très apprécié. Je pense que sans lui, j’aurais rencontré des difficultés à avancer. Ce premier projet a donc été très positif.
Pour le deuxième projet, il s’agissait d’une formation en présentiel de deux jours sur le site d’Avignon, animé par Fabien AUPY. J’étais un client un peu atypique, car je cherche à miniaturiser une industrie qui est normalement très grande, avec des rendements en dizaines de tonnes par heure, alors que mon projet tourne autour de 5 à 10 tonnes par jour. Je suivais donc la formation avec des professionnels d’industries classiques, ce qui était intéressant. Cette formation a bien répondu à mes attentes. La pratique sur les équipements et le document synthétique remis à la fin me servent encore aujourd’hui comme référence, notamment dans la réception de ma première usine. C’est devenu une sorte de « bible » pour moi.
Quel est aujourd’hui le bilan que vous faites ? Comment se manifestent les acquis de cet accompagnement ?
Comme je l’ai déjà un peu évoqué précédemment, grâce à l’intervention de François-Xavier CHABANEL, nous avons modifié certains aspects du processus. Nous avons notamment intégré des équipements supplémentaires pour suivre ses recommandations.
Concernant la formation, elle m’a été extrêmement utile. En effet, le cœur du réacteur que j’utilise est un pasteurisateur, et grâce aux enseignements reçus par Fabien AUPY, je me sens aujourd’hui mieux préparé non seulement pour réceptionner cet équipement, mais aussi pour gérer son installation sur site. Je sais désormais précisément quel process suivre pour être en conformité avec les normes.
Le support documentaire fourni est également très utile et reste une référence pour moi.
Quels sont vos prochains objectifs ou autres annonces à faire ?
En termes d’annonces, je dirais que, grâce aux conseils et à la formation que j’ai suivis, un outil va être installé dans les prochains mois — je croise les doigts — à Douala, au Cameroun. Il y aura donc un peu de CTCPA intégré dans cet outil.
Par ailleurs, comme évoqué avec Fabien AUPY, nous envisageons à terme de faire appel au CTCPA pour des missions liées aux produits. Bien que notre outil industriel soit décentralisé, nous tenons à garantir des standards de qualité équivalents, voire supérieurs, à ceux de l’agro-industrie conventionnelle, grâce à l’excellence des matières premières que nous transformons.
Nous pourrions ainsi solliciter le CTCPA pour des analyses, des tests de vieillissement produit, ou encore pour l’optimisation de nos process.
Une fois ce premier produit validé, l’entreprise ambitionne de développer d’autres références agroalimentaires. Les équipements que nous avons conçus offrent une flexibilité suffisante pour permettre une montée en gamme rapide vers d’autres segments. À terme, nous souhaitons également explorer, en laboratoire, d’autres chaînes de valeur, afin d’identifier de nouvelles opportunités de transformation décentralisée.
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CONTACT GOOD AND PROUD :
« En résumé, tout s’est très bien passé, avec une appréciation très positive sur les deux projets. »
Présentez-nous Good and Proud : structure, vision, valeurs, produits…
Good & Proud est une entreprise qui a pour vision de créer un réseau de transformation agroalimentaire décentralisée à travers des micro-usines conçues dans des conteneurs maritimes et implantées au plus près des bassins de production agricole. L’objectif est de proposer, notamment sur le continent africain mais aussi ailleurs dans le monde, une agro-industrie décentralisée.
Plutôt que de suivre le modèle traditionnel où les fruits sont transportés vers des usines via des coopératives, Good & Proud souhaite inverser ce schéma : c’est l’usine qui va au fruit. Ce modèle permet de répondre à plusieurs problématiques courantes en Afrique, telles que l’état des infrastructures, l’accès limité à l’électricité et à l’eau, ainsi que l’absence de routes adaptées. Ces contraintes compliquent la mise en place de chaînes de valeur durables après la récolte.
Cette situation explique qu’environ quarante pour cent des fruits et légumes récoltés en Afrique soient perdus. En rapprochant les unités de transformation des champs, dès la récolte, le producteur peut transformer ses produits rapidement, sans coûts supplémentaires ni infrastructures lourdes.
Pour concrétiser cette vision, Good & Proud conçoit et commercialise ces micro-usines conteneurisées, mais aussi les produits issus de leur transformation. Le premier produit commercialisé sera des compotes conditionnées en gourdes ou en pots, fabriquées à partir de purées de banane, mangue et ananas.
En termes de valeurs, Good & Proud est très engagé dans la transformation locale, les chaînes de production courtes, et l’équité : L’entreprise cherche à valoriser davantage le travail des petits producteurs, en améliorant la répartition des revenus pour contribuer à leurs meilleures conditions de vie. En effet, la question de la rémunération équitable des producteurs est un défi majeur, particulièrement dans les pays africains.
En résumé, Good & Proud s’appuie sur une vision innovante d’agro-industrie décentralisée, centrée sur la valorisation locale, l’équité, et la durabilité.
Dans quel contexte avez-vous fait appel au CTCPA ? Quels besoins aviez-vous ? Quels étaient vos objectifs ?
J’ai fait appel au CTCPA à deux reprises.
La première fois, c’était pour valider le process que nous avions mis en place dans notre atelier. Nous avons co-conçu le premier atelier avec un partenaire français, FermaLab, basé à Mauvezin près de Toulouse, pour miniaturiser un process industriel classique, normalement utilisé dans de très grandes usines, afin qu’il tienne dans un conteneur de 20 ou 40 pieds. L’enjeu était de garantir la continuité et la stabilité du process dans ces contraintes d’espace, notamment pour la production de purées de fruits.
Nous avons donc demandé au CTCPA un audit de notre projet : nous leur avons transmis le cahier des charges, le process établi, ainsi que la liste des fournisseurs de machines identifiées. Leur retour nous a permis d’identifier des améliorations à apporter, notamment des équipements supplémentaires nécessaires pour maintenir les rendements attendus.
Le second contexte était une formation que j’ai suivie personnellement. Étant issu du milieu de la finance, sans formation industrielle, je souhaitais me confronter directement aux équipements et comprendre concrètement les particularités du process de transformation des fruits, notamment la pasteurisation.
J’ai suivi une formation de deux jours au CTCPA d’Avignon, animée par Fabien AUPY, afin de me mettre à jour sur le plan pratique et d’approfondir mes connaissances.
Pourquoi avoir choisi le CTCPA ? Comment avez-vous connu le CTCPA ?
Je pense que c’est d’abord un effet de notoriété. Le site internet du CTCPA expliquait de manière claire et détaillée les services proposés, ce qui a aidé à se projeter.
Ensuite, dans mes échanges avec des industriels, le nom du CTCPA revenait très souvent. Cela m’a rassuré, car si de nombreux professionnels le mentionnaient, c’est que c’était un centre solide et reconnu dans le domaine.
Donc, en résumé, c’est un mélange de notoriété et de bouche-à-oreille qui m’a amené à choisir le CTCPA.
Comment s’est déroulé l’accompagnement ?
En résumé, tout s’est très bien passé, avec une appréciation très positive sur les deux projets.
Pour le premier projet, l’objectif était de passer en revue la proposition de process, d’identifier les points critiques et de proposer des axes d’amélioration. Cela a été bien réalisé. J’ai notamment travaillé avec François-Xavier CHABANEL, qui a depuis rejoint un industriel. Nous avons eu plusieurs entretiens téléphoniques et échanges de documents, ainsi qu’un livrable final. Il a également participé avec moi à des échanges, ce qui a été très utile, notamment pour challenger les fournisseurs sur certains aspects techniques des équipements, domaines où je manquais de connaissances. Son soutien a été très apprécié. Je pense que sans lui, j’aurais rencontré des difficultés à avancer. Ce premier projet a donc été très positif.
Pour le deuxième projet, il s’agissait d’une formation en présentiel de deux jours sur le site d’Avignon, animé par Fabien AUPY. J’étais un client un peu atypique, car je cherche à miniaturiser une industrie qui est normalement très grande, avec des rendements en dizaines de tonnes par heure, alors que mon projet tourne autour de 5 à 10 tonnes par jour. Je suivais donc la formation avec des professionnels d’industries classiques, ce qui était intéressant. Cette formation a bien répondu à mes attentes. La pratique sur les équipements et le document synthétique remis à la fin me servent encore aujourd’hui comme référence, notamment dans la réception de ma première usine. C’est devenu une sorte de « bible » pour moi.
Quel est aujourd’hui le bilan que vous faites ? Comment se manifestent les acquis de cet accompagnement ?
Comme je l’ai déjà un peu évoqué précédemment, grâce à l’intervention de François-Xavier CHABANEL, nous avons modifié certains aspects du processus. Nous avons notamment intégré des équipements supplémentaires pour suivre ses recommandations.
Concernant la formation, elle m’a été extrêmement utile. En effet, le cœur du réacteur que j’utilise est un pasteurisateur, et grâce aux enseignements reçus par Fabien AUPY, je me sens aujourd’hui mieux préparé non seulement pour réceptionner cet équipement, mais aussi pour gérer son installation sur site. Je sais désormais précisément quel process suivre pour être en conformité avec les normes.
Le support documentaire fourni est également très utile et reste une référence pour moi.
Quels sont vos prochains objectifs ou autres annonces à faire ?
En termes d’annonces, je dirais que, grâce aux conseils et à la formation que j’ai suivis, un outil va être installé dans les prochains mois — je croise les doigts — à Douala, au Cameroun. Il y aura donc un peu de CTCPA intégré dans cet outil.
Par ailleurs, comme évoqué avec Fabien AUPY, nous envisageons à terme de faire appel au CTCPA pour des missions liées aux produits. Bien que notre outil industriel soit décentralisé, nous tenons à garantir des standards de qualité équivalents, voire supérieurs, à ceux de l’agro-industrie conventionnelle, grâce à l’excellence des matières premières que nous transformons.
Nous pourrions ainsi solliciter le CTCPA pour des analyses, des tests de vieillissement produit, ou encore pour l’optimisation de nos process.
Une fois ce premier produit validé, l’entreprise ambitionne de développer d’autres références agroalimentaires. Les équipements que nous avons conçus offrent une flexibilité suffisante pour permettre une montée en gamme rapide vers d’autres segments. À terme, nous souhaitons également explorer, en laboratoire, d’autres chaînes de valeur, afin d’identifier de nouvelles opportunités de transformation décentralisée.
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