Témoignages clients
Traitement de coproduits : Le CTCPA accompagne la start-up Fungu’it dans la mise en place d’un procédé de valorisation de coproduits agricoles en vue de leur fermentation en milieu solide
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Oct
Publié le : 19/10/2025
Le CTCPA a accompagné la start-up Fungu’it dans la mise en place d’un procédé de valorisation de coproduits agricoles en vue de leur fermentation en milieu solide. Retour avec Jeanne BAUDEVIN, Co-fondatrice & Directrice Générale de Fungu’it.
« Globalement, l’accompagnement s’est très bien passé. J’ai trouvé les échanges très qualitatifs, notamment sur le plan scientifique. »
Présentez-nous Fungu’it : structure, vision, valeurs, produits…
Chez Fungu’it, nous développons des ingrédients aromatiques à partir de coproduits agricoles, grâce à un procédé de fermentation en milieu solide par des champignons filamenteux. Concrètement, cela donne naissance à des ingrédients proches de farines fermentées, très riches en arômes, qui peuvent venir remplacer des arômes artificiels ou certains additifs dans des produits alimentaires.
Ces ingrédients ne se contentent pas d’apporter du goût : selon les combinaisons de coproduits et de souches de champignons utilisées, ils peuvent aussi offrir d’autres fonctionnalités intéressantes comme de la couleur ou des propriétés texturantes. Cette approche nous permet de créer une large palette d’ingrédients naturels, sains, très peu transformés, et à faible impact environnemental.
Notre mission est double : proposer des alternatives aromatiques plus responsables, tout en revalorisant des coproduits agricoles. Au-delà de la technique, notre vision repose sur l’engagement, la curiosité et l’innovation. Nous cherchons en permanence de nouvelles solutions pour répondre aux grands défis de l’industrie agroalimentaire, de manière durable et créative.
Dans quel contexte avez-vous fait appel au CTCPA ? Quels besoins aviez-vous ? Quels étaient vos objectifs ?
Nous avons fait appel au CTCPA dans le cadre de l’optimisation de notre process de préparation et de prétraitement des coproduits utilisés pour la fermentation en milieu solide. Ce procédé nécessite en effet une texture très spécifique du substrat, afin de favoriser un développement homogène du champignon.
Nous devions donc travailler sur plusieurs paramètres clés : la granulométrie, le taux d’hydratation, la porosité du substrat, ainsi que le traitement thermique. L’objectif était d’étudier l’impact de ces paramètres à une échelle plus proche de la réalité industrielle, notamment en testant différents types de machines et des volumes plus importants.
Cette collaboration avec le CTCPA devait nous permettre de mieux maîtriser les conditions de préparation de nos substrats, et d’assurer ainsi la qualité et la reproductibilité de nos ingrédients fermentés.
Pourquoi avoir choisi le CTCPA ? Comment avez-vous connu le CTCPA ?
Le CTCPA est une institution bien connue dans le secteur agroalimentaire, notamment via des liens avec des écoles comme AgroParisTech, où beaucoup d’acteurs de l’agro ont entendu parler de vos travaux. Plusieurs startups de notre réseau avaient également déjà réalisé des essais avec vous, ce qui nous a naturellement orientés vers votre structure.
Nous vous avons choisis principalement pour deux raisons : vous disposiez des équipements spécifiques que nous souhaitions tester dans le cadre de notre process, et votre halle du FoodLab de Beauvais, propose un environnement food grade, permettant de réaliser des essais R&D et des préséries commercialisables, ce qui était indispensable pour nous. Cela nous a permis de conduire des essais dans des conditions proches de celles que nous visons à l’échelle industrielle. Même s’il s’agissait d’une petite prestation, l’objectif était de bien cadrer nos essais et de tester concrètement certaines hypothèses avec les bons outils, dans un environnement adapté.
Comment s’est déroulé l’accompagnement ?
Globalement, l’accompagnement s’est très bien passé. J’ai trouvé les échanges très qualitatifs, notamment sur le plan scientifique. Nous avons été en contact avec Carla LUCET sur le plan commercial et Nicolas MARISSAL sur le plan opérationnel, avec qui la collaboration a été à la fois fluide et pertinente. Leurs conseils ont vraiment été précieux pour nous aider à mieux cadrer nos essais.
Quel est aujourd’hui le bilan que vous faites ? Comment se manifestent les acquis de cet accompagnement ?
Le bilan est très positif. Cette collaboration nous a permis de valider plusieurs pistes concernant le traitement de nos coproduits, notamment sur les étapes de prétraitement. C’était une étude préliminaire, mais elle nous a donné les premières bases solides pour affiner notre process.
Les objectifs fixés au départ ont été atteints, et les acquis issus de cet accompagnement ont été réellement exploités en interne. Nous avons pu approfondir certaines étapes critiques du procédé, ce qui nous a permis d’avancer significativement dans notre développement.
Depuis, nous avons bien progressé, notamment en changeant d’échelle. Nous avons réalisé une levée de fonds, ce qui nous a permis d’investir dans notre propre matériel pour développer un pilote R&D et de production en interne. Les résultats de l’étude avec le CTCPA ont donc été utiles pour orienter nos choix techniques, notamment dans l’acquisition de certaines machines et dans le traitement des coproduits.
Bien sûr, il reste encore des ajustements à faire selon les typologies de coproduits, mais sur nos premiers ingrédients, nous avons franchi une étape importante.
Quels sont vos prochains objectifs ou autres annonces à faire ?
Nous avons récemment finalisé une levée de fonds de plus de 4 millions d’euros, ce qui marque une étape importante pour Fungu’it. Cette levée nous permet de financer la mise en place de notre propre pilote R&D et production, situé sur le site du Genopole.
Nos prochains objectifs sont donc axés sur le passage à l’échelle : nous souhaitons industrialiser notre technologie de façon standardisée et reproductible, avec l’ambition d’acquérir des spécifications solides en vue, à terme, de créer notre propre usine. Cela implique un important travail de scale-up du procédé.
En parallèle, nous poursuivons le développement de nouveaux ingrédients en testant d’autres souches de champignons et de nouveaux coproduits, afin d’élargir notre portefeuille produit.
Enfin, nous sommes actuellement en phase de recrutement, notamment sur des profils techniques en biotechnologie, pour renforcer notre équipe et soutenir cette nouvelle phase de croissance.
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CONTACT FUNGU’IT :
« Globalement, l’accompagnement s’est très bien passé. J’ai trouvé les échanges très qualitatifs, notamment sur le plan scientifique. »
Présentez-nous Fungu’it : structure, vision, valeurs, produits…
Chez Fungu’it, nous développons des ingrédients aromatiques à partir de coproduits agricoles, grâce à un procédé de fermentation en milieu solide par des champignons filamenteux. Concrètement, cela donne naissance à des ingrédients proches de farines fermentées, très riches en arômes, qui peuvent venir remplacer des arômes artificiels ou certains additifs dans des produits alimentaires.
Ces ingrédients ne se contentent pas d’apporter du goût : selon les combinaisons de coproduits et de souches de champignons utilisées, ils peuvent aussi offrir d’autres fonctionnalités intéressantes comme de la couleur ou des propriétés texturantes. Cette approche nous permet de créer une large palette d’ingrédients naturels, sains, très peu transformés, et à faible impact environnemental.
Notre mission est double : proposer des alternatives aromatiques plus responsables, tout en revalorisant des coproduits agricoles. Au-delà de la technique, notre vision repose sur l’engagement, la curiosité et l’innovation. Nous cherchons en permanence de nouvelles solutions pour répondre aux grands défis de l’industrie agroalimentaire, de manière durable et créative.
Dans quel contexte avez-vous fait appel au CTCPA ? Quels besoins aviez-vous ? Quels étaient vos objectifs ?
Nous avons fait appel au CTCPA dans le cadre de l’optimisation de notre process de préparation et de prétraitement des coproduits utilisés pour la fermentation en milieu solide. Ce procédé nécessite en effet une texture très spécifique du substrat, afin de favoriser un développement homogène du champignon.
Nous devions donc travailler sur plusieurs paramètres clés : la granulométrie, le taux d’hydratation, la porosité du substrat, ainsi que le traitement thermique. L’objectif était d’étudier l’impact de ces paramètres à une échelle plus proche de la réalité industrielle, notamment en testant différents types de machines et des volumes plus importants.
Cette collaboration avec le CTCPA devait nous permettre de mieux maîtriser les conditions de préparation de nos substrats, et d’assurer ainsi la qualité et la reproductibilité de nos ingrédients fermentés.
Pourquoi avoir choisi le CTCPA ? Comment avez-vous connu le CTCPA ?
Le CTCPA est une institution bien connue dans le secteur agroalimentaire, notamment via des liens avec des écoles comme AgroParisTech, où beaucoup d’acteurs de l’agro ont entendu parler de vos travaux. Plusieurs startups de notre réseau avaient également déjà réalisé des essais avec vous, ce qui nous a naturellement orientés vers votre structure.
Nous vous avons choisis principalement pour deux raisons : vous disposiez des équipements spécifiques que nous souhaitions tester dans le cadre de notre process, et votre halle du FoodLab de Beauvais, propose un environnement food grade, permettant de réaliser des essais R&D et des préséries commercialisables, ce qui était indispensable pour nous. Cela nous a permis de conduire des essais dans des conditions proches de celles que nous visons à l’échelle industrielle. Même s’il s’agissait d’une petite prestation, l’objectif était de bien cadrer nos essais et de tester concrètement certaines hypothèses avec les bons outils, dans un environnement adapté.
Comment s’est déroulé l’accompagnement ?
Globalement, l’accompagnement s’est très bien passé. J’ai trouvé les échanges très qualitatifs, notamment sur le plan scientifique. Nous avons été en contact avec Carla LUCET sur le plan commercial et Nicolas MARISSAL sur le plan opérationnel, avec qui la collaboration a été à la fois fluide et pertinente. Leurs conseils ont vraiment été précieux pour nous aider à mieux cadrer nos essais.
Quel est aujourd’hui le bilan que vous faites ? Comment se manifestent les acquis de cet accompagnement ?
Le bilan est très positif. Cette collaboration nous a permis de valider plusieurs pistes concernant le traitement de nos coproduits, notamment sur les étapes de prétraitement. C’était une étude préliminaire, mais elle nous a donné les premières bases solides pour affiner notre process.
Les objectifs fixés au départ ont été atteints, et les acquis issus de cet accompagnement ont été réellement exploités en interne. Nous avons pu approfondir certaines étapes critiques du procédé, ce qui nous a permis d’avancer significativement dans notre développement.
Depuis, nous avons bien progressé, notamment en changeant d’échelle. Nous avons réalisé une levée de fonds, ce qui nous a permis d’investir dans notre propre matériel pour développer un pilote R&D et de production en interne. Les résultats de l’étude avec le CTCPA ont donc été utiles pour orienter nos choix techniques, notamment dans l’acquisition de certaines machines et dans le traitement des coproduits.
Bien sûr, il reste encore des ajustements à faire selon les typologies de coproduits, mais sur nos premiers ingrédients, nous avons franchi une étape importante.
Quels sont vos prochains objectifs ou autres annonces à faire ?
Nous avons récemment finalisé une levée de fonds de plus de 4 millions d’euros, ce qui marque une étape importante pour Fungu’it. Cette levée nous permet de financer la mise en place de notre propre pilote R&D et production, situé sur le site du Genopole.
Nos prochains objectifs sont donc axés sur le passage à l’échelle : nous souhaitons industrialiser notre technologie de façon standardisée et reproductible, avec l’ambition d’acquérir des spécifications solides en vue, à terme, de créer notre propre usine. Cela implique un important travail de scale-up du procédé.
En parallèle, nous poursuivons le développement de nouveaux ingrédients en testant d’autres souches de champignons et de nouveaux coproduits, afin d’élargir notre portefeuille produit.
Enfin, nous sommes actuellement en phase de recrutement, notamment sur des profils techniques en biotechnologie, pour renforcer notre équipe et soutenir cette nouvelle phase de croissance.
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