Témoignages clients
Procédé thermique : Le CTCPA accompagne l’entreprise Ma Marmite Thai dans la mise en place de procédés thermiques sur ses sauces et ses premières préséries
19
Mai
Publié le : 19/05/2025
Le CTCPA a accompagné l’entreprise Ma Marmite Thai dans la mise en place de procédés thermiques sur ses sauces et sur des préséries de production au sein du FoodLab. Retour avec Claire RONCÉ, Co-fondatrice de Ma Marmite Thai.
« J’ai vraiment apprécié leur approche humaine. On sent qu’ils sont là pour nous accompagner tout au long du processus, et non pour nous faire payer des services sans tenir compte de notre réalité. Cette flexibilité et cette compréhension des aléas de la production ont été vraiment impressionnantes. »
Présentez-nous Ma Marmite Thai : structure, vision, valeurs, produits…
Ma Marmite Thai est une entreprise que j’ai créée avec mon mari, qui est d’origine asiatique (thaïlandaise et laotienne). L’idée est née d’un constat simple : nos amis souhaitaient reproduire chez eux les plats asiatiques qu’ils aiment, mais se heurtaient souvent à la difficulté de trouver certains ingrédients.
Nous avons donc imaginé un concept qui simplifie la cuisine asiatique à la maison : un coffret recette contenant tous les ingrédients nécessaires pour réaliser un plat, déjà dosés en juste quantité. L’objectif est d’éviter l’achat de grandes quantités de produits que l’on n’utilise pas forcément au quotidien, comme un litre de sauce soja ou d’autres condiments asiatiques. Notre approche s’inspire des box à cuisiner qui se sont développées ces dernières années, mais en restant sur des ingrédients bruts, authentiques et spécialisés sur l’Asie.
Nous avons souhaité développer comme première recette l’emblématique Pad Thai. Et les ingrédients de base sont des sauces, ce qui constituait un des défis majeurs. Contrairement aux épices, qui sont sèches et se conservent facilement, les sauces nécessitent un conditionnement spécifique pour garantir leur sécurité alimentaire tout en respectant les bonnes proportions pour la recette. C’est dans cette optique que j’ai cherché une solution et que le CTCPA m’a accompagnée sur ce point.
L’objectif de Ma Marmite Thai est donc de démocratiser la cuisine thaï en rendant ses ingrédients accessibles et faciles à utiliser. Avec nos coffrets, on peut tester une recette, découvrir de nouvelles saveurs, et si l’on souhaite aller plus loin, il est toujours possible d’acheter les produits en plus grande quantité. L’idée principale est d’inviter la Thaïlande et l’Asie dans nos cuisines, simplement et sans contrainte.
Dans quel contexte avez-vous fait appel au CTCPA ? Quels besoins aviez-vous ? Quels étaient vos objectifs ? Pourquoi avoir choisi le CTCPA ? Comment avez-vous connu le CTCPA ?
J’ai rencontré certaines difficultés. Mon principal problème concernait la manière de reconditionner les sauces. J’avais contacté plusieurs entreprises spécialisées dans le conditionnement des produits alimentaires, mais elles m’ont expliqué qu’elles s’occupaient uniquement du conditionnement de produits en vrac, sans prendre en charge la stérilisation. Ne venant pas du secteur alimentaire, je n’avais pas conscience que la préparation des sauces en vue de leur conservation relevait du domaine de la conserverie.
En poursuivant mes recherches sur Internet, j’ai fini par comprendre cette distinction, et c’est à ce moment-là que j’ai découvert le CTCPA. J’ai alors pris contact avec Carla LUCET, Chef de Projets Développement – Responsable Nationale Start-up, afin d’obtenir un accompagnement et mieux comprendre les problématiques auxquelles j’étais confrontée. À ce stade, je ne les identifiais pas encore précisément ; je savais simplement ce que je voulais obtenir à la fin, mais j’ignorais le processus pour y parvenir.
C’est donc Carla LUCET qui m’a guidée et m’a présenté les différents aspects du projet. Par la suite, elle m’a mise en relation avec Nicolas MARISSAL, Gestionnaire FoodLab & Chef de Projet Technologie, qui m’a aidée à approfondir les problématiques liées à la pasteurisation, à la stérilisation ainsi qu’à l’impact du choix du packaging sur ces procédés. Il était essentiel de sélectionner le bon packaging, car tous ne conviennent pas, notamment en fonction des traitements thermiques nécessaires.
Il a également réalisé des tests sur nos produits afin de déterminer les bonnes pratiques et leur classification. Nous avons identifié quatre produits nécessitant un traitement thermique : trois sont stérilisés à 110 degrés, tandis qu’un est pasteurisé à 95 degrés en raison de son acidité.
Une autre étape clé a été de trouver un fournisseur pour le packaging. Après plusieurs tests concluants, nous nous sommes retrouvés en octobre pour les premières préséries, puis en décembre pour les deuxièmes.
Quant à la manière dont j’ai connu le CTCPA, c’est un peu par hasard, en naviguant sur Internet. Dès le premier contact, le courant est bien passé, et j’ai rapidement perçu un véritable savoir-faire technique, ce qui m’a convaincue que j’étais entre de bonnes mains. Je n’ai pas cherché à contacter d’autres entreprises, car j’ai tout de suite senti que c’était la solution idéale pour mon projet. De plus, la proximité de Beauvais avec mon domicile représentait un atout supplémentaire.
Comment s’est déroulé l’accompagnement ?
L’accompagnement s’est très bien déroulé. Le relationnel a été excellent, et j’ai trouvé que l’équipe était vraiment à l’écoute. Ils ont l’habitude de travailler avec des petites entreprises, ce qui se ressent dans leur flexibilité. Je craignais de me retrouver dans une situation où je serais bloquée par des engagements contraignants, mais au contraire, ils ont su s’adapter à mes besoins. Par exemple, la deuxième présérie a dû être décalée, mais ça n’a posé aucun problème.
Lors de la première présérie, j’avais également rencontré des soucis de livraison concernant les packagings, qui sont arrivés la veille. J’avais informé l’équipe du CTCPA de la situation pour savoir si, en cas de nouveaux retards, nous pourrions tout de même décaler. Heureusement, ils ont compris les contraintes et ont fait preuve d’une grande réactivité.
J’ai vraiment apprécié leur approche humaine. On sent qu’ils sont là pour nous accompagner tout au long du processus, et non pour nous faire payer des services sans tenir compte de notre réalité. Cette flexibilité et cette compréhension des aléas de la production ont été vraiment impressionnantes.
Quel est aujourd’hui le bilan que vous faites ? Comment se manifestent les acquis de cet accompagnement ? Quels sont vos prochains objectifs ou autres annonces à faire ?
Je suis vraiment très satisfaite de l’accompagnement que j’ai reçu. Aujourd’hui, je sais que si j’ai besoin de vous recontacter, quelqu’un sera là pour me répondre, et je ne serai pas laissée seule dans mon projet. C’est vraiment rassurant. J’ai énormément appris sur l’industrie agroalimentaire et les processus de stérilisation. Je me sens accompagnée dans ma montée en compétences. Bien sûr, il me reste encore beaucoup à apprendre, mais je suis sereine quant au démarrage de mon activité. Je n’ai plus la crainte d’un problème de sécurité alimentaire, qui était ma plus grande inquiétude au départ.
Concernant la commercialisation des sauces, elle est en cours. J’ai démarré en décembre après avoir attendu les résultats des tests de stabilité, qui sont arrivés fin novembre. Les premières ventes sont encourageantes et les retours clients sont très positifs. Je réalise maintenant qu’il est essentiel de me concentrer davantage sur la partie marketing, un domaine qui n’est pas ma spécialité. Mais je me forme et j’apprends au fur et à mesure. Je teste différentes stratégies et je vais collaborer avec des influenceurs pour mieux faire connaître mes produits. La vraie difficulté, c’est de gagner en visibilité.
À court terme, mon objectif est d’atteindre 500 ventes afin de rentabiliser les frais de lancement et ainsi pouvoir développer de nouvelles recettes pour élargir ma gamme. Cela me permettrait également de faire grandir mon entreprise de manière durable. À plus long terme, j’aimerais proposer un catalogue d’une dizaine de recettes différentes et, peut-être, dans quelques années, explorer le développement de produits frais. Mais ce projet reste encore lointain. Pour l’instant, je me concentre sur l’optimisation de mes sauces et recettes existantes.
En résumé, mon objectif immédiat est de stabiliser mon activité et d’atteindre l’équilibre financier pour pouvoir ensuite développer de nouvelles recettes. Pour cela, la communication et le marketing sont mes priorités.
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CONTACT MA MARMITE THAI :
« J’ai vraiment apprécié leur approche humaine. On sent qu’ils sont là pour nous accompagner tout au long du processus, et non pour nous faire payer des services sans tenir compte de notre réalité. Cette flexibilité et cette compréhension des aléas de la production ont été vraiment impressionnantes. »
Présentez-nous Ma Marmite Thai : structure, vision, valeurs, produits…
Ma Marmite Thai est une entreprise que j’ai créée avec mon mari, qui est d’origine asiatique (thaïlandaise et laotienne). L’idée est née d’un constat simple : nos amis souhaitaient reproduire chez eux les plats asiatiques qu’ils aiment, mais se heurtaient souvent à la difficulté de trouver certains ingrédients.
Nous avons donc imaginé un concept qui simplifie la cuisine asiatique à la maison : un coffret recette contenant tous les ingrédients nécessaires pour réaliser un plat, déjà dosés en juste quantité. L’objectif est d’éviter l’achat de grandes quantités de produits que l’on n’utilise pas forcément au quotidien, comme un litre de sauce soja ou d’autres condiments asiatiques. Notre approche s’inspire des box à cuisiner qui se sont développées ces dernières années, mais en restant sur des ingrédients bruts, authentiques et spécialisés sur l’Asie.
Nous avons souhaité développer comme première recette l’emblématique Pad Thai. Et les ingrédients de base sont des sauces, ce qui constituait un des défis majeurs. Contrairement aux épices, qui sont sèches et se conservent facilement, les sauces nécessitent un conditionnement spécifique pour garantir leur sécurité alimentaire tout en respectant les bonnes proportions pour la recette. C’est dans cette optique que j’ai cherché une solution et que le CTCPA m’a accompagnée sur ce point.
L’objectif de Ma Marmite Thai est donc de démocratiser la cuisine thaï en rendant ses ingrédients accessibles et faciles à utiliser. Avec nos coffrets, on peut tester une recette, découvrir de nouvelles saveurs, et si l’on souhaite aller plus loin, il est toujours possible d’acheter les produits en plus grande quantité. L’idée principale est d’inviter la Thaïlande et l’Asie dans nos cuisines, simplement et sans contrainte.
Dans quel contexte avez-vous fait appel au CTCPA ? Quels besoins aviez-vous ? Quels étaient vos objectifs ? Pourquoi avoir choisi le CTCPA ? Comment avez-vous connu le CTCPA ?
J’ai rencontré certaines difficultés. Mon principal problème concernait la manière de reconditionner les sauces. J’avais contacté plusieurs entreprises spécialisées dans le conditionnement des produits alimentaires, mais elles m’ont expliqué qu’elles s’occupaient uniquement du conditionnement de produits en vrac, sans prendre en charge la stérilisation. Ne venant pas du secteur alimentaire, je n’avais pas conscience que la préparation des sauces en vue de leur conservation relevait du domaine de la conserverie.
En poursuivant mes recherches sur Internet, j’ai fini par comprendre cette distinction, et c’est à ce moment-là que j’ai découvert le CTCPA. J’ai alors pris contact avec Carla LUCET, Chef de Projets Développement – Responsable Nationale Start-up, afin d’obtenir un accompagnement et mieux comprendre les problématiques auxquelles j’étais confrontée. À ce stade, je ne les identifiais pas encore précisément ; je savais simplement ce que je voulais obtenir à la fin, mais j’ignorais le processus pour y parvenir.
C’est donc Carla LUCET qui m’a guidée et m’a présenté les différents aspects du projet. Par la suite, elle m’a mise en relation avec Nicolas MARISSAL, Gestionnaire FoodLab & Chef de Projet Technologie, qui m’a aidée à approfondir les problématiques liées à la pasteurisation, à la stérilisation ainsi qu’à l’impact du choix du packaging sur ces procédés. Il était essentiel de sélectionner le bon packaging, car tous ne conviennent pas, notamment en fonction des traitements thermiques nécessaires.
Il a également réalisé des tests sur nos produits afin de déterminer les bonnes pratiques et leur classification. Nous avons identifié quatre produits nécessitant un traitement thermique : trois sont stérilisés à 110 degrés, tandis qu’un est pasteurisé à 95 degrés en raison de son acidité.
Une autre étape clé a été de trouver un fournisseur pour le packaging. Après plusieurs tests concluants, nous nous sommes retrouvés en octobre pour les premières préséries, puis en décembre pour les deuxièmes.
Quant à la manière dont j’ai connu le CTCPA, c’est un peu par hasard, en naviguant sur Internet. Dès le premier contact, le courant est bien passé, et j’ai rapidement perçu un véritable savoir-faire technique, ce qui m’a convaincue que j’étais entre de bonnes mains. Je n’ai pas cherché à contacter d’autres entreprises, car j’ai tout de suite senti que c’était la solution idéale pour mon projet. De plus, la proximité de Beauvais avec mon domicile représentait un atout supplémentaire.
Comment s’est déroulé l’accompagnement ?
L’accompagnement s’est très bien déroulé. Le relationnel a été excellent, et j’ai trouvé que l’équipe était vraiment à l’écoute. Ils ont l’habitude de travailler avec des petites entreprises, ce qui se ressent dans leur flexibilité. Je craignais de me retrouver dans une situation où je serais bloquée par des engagements contraignants, mais au contraire, ils ont su s’adapter à mes besoins. Par exemple, la deuxième présérie a dû être décalée, mais ça n’a posé aucun problème.
Lors de la première présérie, j’avais également rencontré des soucis de livraison concernant les packagings, qui sont arrivés la veille. J’avais informé l’équipe du CTCPA de la situation pour savoir si, en cas de nouveaux retards, nous pourrions tout de même décaler. Heureusement, ils ont compris les contraintes et ont fait preuve d’une grande réactivité.
J’ai vraiment apprécié leur approche humaine. On sent qu’ils sont là pour nous accompagner tout au long du processus, et non pour nous faire payer des services sans tenir compte de notre réalité. Cette flexibilité et cette compréhension des aléas de la production ont été vraiment impressionnantes.
Quel est aujourd’hui le bilan que vous faites ? Comment se manifestent les acquis de cet accompagnement ? Quels sont vos prochains objectifs ou autres annonces à faire ?
Je suis vraiment très satisfaite de l’accompagnement que j’ai reçu. Aujourd’hui, je sais que si j’ai besoin de vous recontacter, quelqu’un sera là pour me répondre, et je ne serai pas laissée seule dans mon projet. C’est vraiment rassurant. J’ai énormément appris sur l’industrie agroalimentaire et les processus de stérilisation. Je me sens accompagnée dans ma montée en compétences. Bien sûr, il me reste encore beaucoup à apprendre, mais je suis sereine quant au démarrage de mon activité. Je n’ai plus la crainte d’un problème de sécurité alimentaire, qui était ma plus grande inquiétude au départ.
Concernant la commercialisation des sauces, elle est en cours. J’ai démarré en décembre après avoir attendu les résultats des tests de stabilité, qui sont arrivés fin novembre. Les premières ventes sont encourageantes et les retours clients sont très positifs. Je réalise maintenant qu’il est essentiel de me concentrer davantage sur la partie marketing, un domaine qui n’est pas ma spécialité. Mais je me forme et j’apprends au fur et à mesure. Je teste différentes stratégies et je vais collaborer avec des influenceurs pour mieux faire connaître mes produits. La vraie difficulté, c’est de gagner en visibilité.
À court terme, mon objectif est d’atteindre 500 ventes afin de rentabiliser les frais de lancement et ainsi pouvoir développer de nouvelles recettes pour élargir ma gamme. Cela me permettrait également de faire grandir mon entreprise de manière durable. À plus long terme, j’aimerais proposer un catalogue d’une dizaine de recettes différentes et, peut-être, dans quelques années, explorer le développement de produits frais. Mais ce projet reste encore lointain. Pour l’instant, je me concentre sur l’optimisation de mes sauces et recettes existantes.
En résumé, mon objectif immédiat est de stabiliser mon activité et d’atteindre l’équilibre financier pour pouvoir ensuite développer de nouvelles recettes. Pour cela, la communication et le marketing sont mes priorités.
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